Black
english version
"Explodes everything" is beaming the game at least, the message is clear and left little doubt about what awaits us in Black, a technical marvel that is also one of the most FPS that Bourrin we have seen since moons. A real game of mass destruction but in fact maybe a little too much.

The thing has escaped person, Black pearl is a graphic on Xbox as well as PS2, a well-oiled machine that impresses. Everything seems likely to be destroyed, the sets are flying dust and debris in the middle of flames, causing a frenzy rarely seen in a FPS, especially on consoles. The windows fly apart, walls are crumbling, silos or tanks ignite immense and collapse dramatically, trucks s'embrasent. Everything is intended to become ruins and ashes and quickly understand that any exchange of fire ends in rage. Directed hands of teachers, Black has an amazing engine, which we awarded destruction and explosions that force compliance. This also applies to the sensation of power arms.

So Black is bourrin, but then really bourrin. At the beginning at least, we are seduced by the glitter and rhinestones as can be made at the contemplation of an action movie but a little hollow big show. This is the panard and blossoming to blow everything around us like a little crazy. Because yes, pull tanks and blowing up a building, it's fun. For a time. Because in the long run, this deluge is becoming tiresome. The lack of depth of gameplay eventually be evaporated once the visual shock. First, the development levels of abuse too much of cans of gasoline or other explosives behind which will always stick enemies. Enemies also of great stupidity. If the game can spare a few moments a little difficult, mainly blocking you in a infested large interior of hostile AI is hard to see. Your opponents seem to be completely deaf and not react until the last moment. Sometimes even a grenade exploded in their vicinity is not enough to alert them, they quietly continued their patrol. What they lack in intelligence, they compensate with aggressiveness. Very many, you Gaventa of heavy fire and resistance to bullets outside standards. A shipper will often not too much to overcome one of them and some may collect up to 3 or even 4 shotgun fired at close range before making the soul.

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version française
"Explose tout", c'est l'accroche du jeu. Au moins, le message est clair et ne laisse guère de doutes sur ce qui nous attend dans Black, une merveille technique qui est aussi l'un des FPS les plus bourrins qu'on ait vu depuis des lunes. Un véritable jeu de destruction massive mais qui en fait peut-être un peu trop.
Je ne cacherai pas avoir toujours eu un peu de mal avec Black, car si pour les gars de Criterion, déclarer à l'E3 que le jeu serait le Burnout du FPS était une bonne chose, d'autres y voyaient un mauvais présage. Pourtant, il faut admettre que le titre en a dans le ventre et qu'on se laisse prendre au piège de ce spectacle pyrotechnique tel que les studios Electronic Arts savent les orchestrer. D'ailleurs, le titre bénéficie non seulement d'une réalisation léchée mais également d'une présentation stylée grâce à des cinématiques tournées en live qui introduiront chaque mission. Cinématiques dans lesquelles on assistera à l'interrogatoire du héros lui-même par un agent tout de noir vêtu, enquêtant sur les événements relatés par le jeu.
La chose n'aura échappé à personne, Black est une perle graphique, sur Xbox aussi bien que sur PS2, une machine bien huilée qui impressionne. Tout semble susceptible d'être anéanti, les décors volent en poussière et débris au milieu des flammes, générant une frénésie rarement vue dans un FPS, en particulier sur consoles. Les vitres volent en éclats, les murs s'effondrent, des silos ou des réservoirs immenses s'enflamment et s'écroulent de façon spectaculaire, des camions s'embrasent. Tout n'est destiné qu'à devenir ruines et cendres et on ne tarde pas à comprendre que le moindre échange de coups de feu se terminera dans la fureur. Réalisé de mains de maîtres, Black dispose d'un moteur époustouflant qui nous gratifie de destructions et d'explosions qui forcent le respect. Ce qui vaut également pour la sensation de puissance des armes.
De fait, Black est un jeu particulièrement primaire que l'on traverse tel un char d'assaut. Pour bien saisir, comprenez que le jeu ne dispose même pas d'une touche d'action. Ainsi, dans Black, on n'ouvre pas une porte, on la fait sauter au fusil à pompe. Si vous voyez un ordinateur, ne cherchez pas à l'activer, vous devez le détruire et accomplir de cette façon un objectif secondaire, quant à la troisième arme que l'on pourra utiliser dès le premier niveau, ce ne sera rien d'autre qu'un lance-roquettes aux effets dévastateurs. En passant, petit point sur les armes du jeu qui ne présentent malheureusement que peu de différences l'une par rapport à l'autre, un petit écart de portée et de recul, mais pas assez marqué pour qu'on y prête attention. Ceci dit, il en est une qui se détache du lot : le shotgun. Sans conteste, à mon sens, la plus puissante de toutes. D'une portée qui fera rire n'importe quel habitué du FPS, le fusil à pompe de Black suffit à se sortir de la plupart des situations et ne laisse la place à une autre arme que dans les cas où les ennemis seront les plus éloignés.
Alors Black est bourrin, mais alors vraiment très bourrin. Au début au moins, on se laisse séduire, par les paillettes et les strass comme on peut se prendre à la contemplation d'un film d'action un peu creux mais à grand spectacle. C'est le panard et on s'éclate à tout faire péter autour de nous comme un petit fou. Parce que oui, tirer sur des réservoirs et faire sauter tout un bâtiment, c'est amusant. Pendant un temps. Car à la longue, ce déluge devient lassant. Le manque de profondeur du gameplay finit par se révéler une fois évaporé le choc visuel. En premier lieu, la mise en place des niveaux abuse beaucoup trop des bidons d'essence ou autres objets explosifs derrière lesquels iront systématiquement se coller les ennemis. Des ennemis par ailleurs d'une grande bêtise. Si le jeu sait ménager quelques moments un tantinet ardus, essentiellement en vous bloquant dans un grand intérieur infesté d'hostiles, l'I.A. fait peine à voir. Vos adversaires semblent être complètement sourds et ne réagissent qu'au dernier moment. Il arrive que même une grenade explosant à leur proximité ne suffise pas à les alerter, ces derniers poursuivant tranquillement leur patrouille. Ce qu'il leur manque en intelligence, ils le compensent en agressivité. Très nombreux, ils vous gavent d'un feu nourri et d'une résistance aux balles hors normes. Un chargeur ne sera souvent pas de trop pour venir à bout d'un seul d'entre eux et certains pourront encaisser jusqu'à 3 voire 4 tirs de shotgun à bout portant avant de rendre l'âme.
Sous le vernis des flammes et de la réalisation exceptionnelle dont on finit par subir la surenchère, il ressort un jeu à l'action finalement très redondante et qui mise par trop sur son esthétique, sans offrir de réelle diversité et encore moins de challenge pour le joueur. Il est alors fatal que malgré un véritable plaisir des premières heures, la passion s'essouffle et se rabougrisse pour devenir une lassitude ratatinée. Ce qui est regrettable, alors, c'est que cela ne se produise pas au bout d'environ 6 ou 7 heures, ce qui est le temps que mettra un joueur un tant soit peu aguerri pour voir la fin de Black. A trop en faire, le jeu de Criterion finit par tuer son propre charme, comme une blague trop souvent racontée perd son potentiel rigolade. Il n'aurait pas fallut grand-chose pour éviter cela, mais cette lacune coûte à Black qui reste un show, plus qu'un jeu et rappellera un peu le cas Red Faction sur PC, tout fier de son moteur GeoMod mais qui avait oublié de se parer d'un gameplay convaincant.
info jeux
Editeur : Electronic Arts
Développeur : Criterion Studios
Type : Action
Support : DVD
Sortie France : 23 février 2006
Classification : Déconseillé aux - de 16 ans
Web : Site web officiel